Ma rencontre avec Tata et Douar Indfiane Naissance de Dar Infiane - Maison d’Hôtes Sud Maroc

Patrick Simon
C’est en 1995 que je pris contact avec Tata.
Organisateur à cette époque de voyages aériens, installé à Marrakech, cherchant de nouveaux horizons de tourisme découverte, nous trouvions sur d’anciennes cartes au 100.000ème l’existence d’anciennes pistes d’atterrissage à Tata et Foum Zguid. Venant par la route pour effectuer les repérages par Taroudant, je découvrais les beautés et splendeurs de l’Anti Atlas et du Jbel Bani.


Les couleurs, formes, contrastes des couleurs, la luminosité, le passage des zones de l’arganier
à celles des amandiers puis aux palmeraies, tout y était dans cette phase de reconnaissance de cette nouvelle région pour me convaincre des capacités touristiques que l’on pouvait en tirer.
A l’arrivée sur Tata, à la sortie d’un virage à l’entrée de la ville, mon regard fut attiré en premier par ces constructions dominant la palmeraie de Tata :
- c’était Douar Indfiane !


Ce fut notre première rencontre. Avant de nous rendre en ville, nous devions visiter ce lieu ! Poussant la porte d’entrée nous nous engagions dans ces couloirs pour découvrir cette ruine. Nous découvrions le patio avec ses arcs. Poussant une deuxième porte nous étions accueillis par le regard d’une vache mâchant sa luzerne au sein d’un deuxième patio. De part et d’autre nous entendions les bruits de bêtes apeurées, chèvres et moutons étaient les uns dans la cour inférieure, les autres dans les pièces du haut.
Les volumes, les couloirs, ces murs de terre, de pierres, ces patios sous un ciel bleu azur, bien qu’en ruine cette bâtisse me ravissait par l’histoire et vibrations qu’elle dégageait.
Par cette simple et première visite je savais déjà, sans encore vraiment le percevoir que naitrait Dar Infiane !
                   à suivre….
Patrick Simon


Développement durable et Tourisme Vision 2020 : Les professionnels doivent être présents !

Dans un contexte de «printemps maghrébin» d'«automne européen et méditerranéen» avec une crise de l'euro exacerbée, les besoins «fondamentaux» du Maroc restent les mêmes : croissance, chômage, équilibres budgétaires. Il faut donc répondre à la demande sociale ! Ceci est valable pour tous les secteurs et en particulier celui du tourisme qui doit réfléchir aux actions génératrices de revenus, à l'accompagnement des PME-PMI locales, régionales actrices et promotrices de l'emploi. LE MATIN : Un peu partout dans le monde, nous sentons l'accélération du changement dans notre rapport au temps et à l'espace. Tout évolue, tout bouge en même temps sans lien apparent si ce n'est la mondialisation. Qu'en est-il au vu des évolutions rapides qui s'opèrent ? PATRICK SIMON : Nous assistons à un paradigme de changement. Tout change et nous le voyons avec une économie mondiale qui s'interroge et n'arrive pas à se réguler en des temps admissibles et acceptables dans l'évolution d'un marché qui exige des résultats, avec une période d'élections aux quatre coins du monde, qui, comme toujours, valorise et met l'accent, en superlatif, sur les exigences de tout un chacun face aux changements souhaitables. Autre élément d'accélération de ce changement, des régions qui se distinguent par rapport aux idées reçues et qui de ce fait interrogent sur le présent, le court terme, l'avenir, des idéaux qui s'expriment, osant en ces périodes remettre en cause les certitudes balisées, les conduites convenues, des hésitations et bouleversements dans les diverses parties du monde, et bien sûr «un printemps maghrébin» mais aussi en parallèle «un automne européen et méditerranéen», avec Grèce, Italie, Espagne, et aussi une économie européenne et un euro qui n'en finissent pas, au jour le jour, de nous interroger sur ce monde d'aujourd'hui, à tel point que l'on a du mal à les identifier, à les reconnaître. Tout cela en si peu de temps, et pourtant les besoins fondamentaux restent les mêmes, j'entends par besoins la croissance, le chômage, les équilibres budgétaires etc.
Oui, en ces temps de mutations, il devient urgent de ne considérer dans les termes d'identification que le sens pragmatique de ceux-ci, à savoir le sens des réalités face à une situation rendue floue, car nouvelle et certainement riche en devenir, car elle constitue le fondement des jours nouveaux qui s'annoncent. Vous êtes dans le secteur du tourisme, comment s'annoncent ces jours nouveaux pour le développement durable et le tourisme Vision 2020 ? Le Maroc, dans sa volonté de conforter les options prises dans le cadre de la vision 2020, vient de consolider le Fonds de promotion de l'investissement touristique, permettant ainsi d'envisager les services de financements nécessaires aux avancées et structurations des objectifs fixés. Je pense à l'achèvement des programmes Plan Azur commencés pour finaliser la réalisation de projets intégrés se permettant ainsi dans la version «All Inclusive» de se donner la primeur de vivre un tourisme dans un environnement dont les packages englobent les diverses solutions demandées par un tourisme classique ayant à résoudre ainsi dans un espace réduit : authenticité, bien-être, animation, et ce dans une atmosphère touristique sereine, sécuritaire et cadrée dans un environnement défini, et identifié, donc vendable selon les critères du marketing touristique actuellement en vigueur et régissant les marchés porteurs, et diverses actions liées au secteur énergétique. À côté du développement durable, n'est-il pas temps de donner du sens concrètement au tourisme durable qui profite aux populations des terroirs? en d'autres termes, ne faudrait-il pas reconsidérer ces définitions de marketing que vous venez d'évoquer ? Sans les remettre en cause, parce que qu'il répondent à des besoins, il faudrait les redéfinir comme non essentielles : comme devant mieux tenir compte des composantes nouvelles, et mieux répondre à la notion d'intégration de résultats partagés, rapportés au développement durable dans ses composantes essentielles et actualisées. Il faut désormais intégrer les actions de valeur ajoutée en actions génératrices de revenus, en redéfinitions du partage d'un patrimoine régional, en accompagnement aux PME-PMI locales, régionales actrices et promotrices de l'emploi. Facile à dire, mais comment, car le plus difficile est de traduire ces ambitions par des plans concrets ? Nous définissons, depuis plusieurs années déjà, grâce à la proximité locale et régionale professionnelle des CRT, les besoins criants d'une prise en considération des besoins locaux d'intégration à l'élaboration et à la réalisation de ces projets par un rapprochement avec les notabilités et identifications culturelles locales, pour de meilleures intégrations. Nous avons sollicité depuis plusieurs années déjà, hélas ! les redéfinitions locales et régionales pour une meilleure redistribution des cartes, immédiatement et de manière rentable. Pour mieux prévenir, plutôt que d'avoir à guérir ! Pouvez-vous être plus précis en donnant des exemples plus concrets ? Il suffirait d'accorder, dans les projets, une importance conséquente, faisant force de modification et d'adaptation régionale, pour que dans les projets majeurs s'impose une distribution de 40% de ces réalisations et des travaux d'aménagements nécessités par ces réalisations à des PME-PMI locales, régionales, pour que l'emploi local soit associé à ces réalisations à hauteur minimale de 20%.Toujours dans ce sens, on peut penser que les projets énergivores, consommateurs en eau et pollueurs prennent en charge, sous forme de projets publics/privés, les participations régionales et locales dans le cadre de l'aménagement du territoire, nécessités par les modifications régionales apportées du fait de leurs implantations. Ces implantations seraient l'occasion de créer les activités locales et régionales créatrices d'emploi pour la défense de l'environnement, dans et autour des zones concernées par ces réalisations. Il en serait ainsi, tout en créant de nouvelles sources régionales de financements pour tous les secteurs de l'énergie, de la préservation de l'environnement,de l'efficacité énergétique avec créations et participations dans les programmes régionaux solaires ou éoliens, et ce pour les productions d'électricité, pour le dessalement des eaux saumâtres ou de mer, selon les régions d'implantation, pour les pompages, pour les recyclages des eaux résiduelles avec traitements urbains et agricoles, avec redistributions sectorielles pour une meilleure rentabilité régionale, pour le traitement des déchets de ces sites comme de ceux des collectivités locales alentour, et ce pour le respect de l'environnement à livrer aux yeux des visiteurs nationaux comme internationaux et pour l'ensemble des réalisations périphériques qui découlent de ces réalisations (habitat, agricultures, services, etc.). Les textes nécessaires existent et on pourrait, si la volonté politique existe, avancer rapidement. Il pourrait en être de même pour le respect de l'engagement des mises en place et fonctionnement des associations professionnelles des métiers du tourisme, culturelles et de l'environnement dans les CLS (Comités locaux de suivi) qui, en partenariat direct avec l'investissement touristique institutionnel, pourraient résoudre les problématiques des participations régionales intégrées, telles que la formation et les emplois adaptés aux besoins présents comme futurs, avec des orientations mieux définies, plus adaptées selon les besoins régionaux, l'adaptation et intégration des lieux et du patrimoine local pour de meilleurs partages et équilibres des fréquentations, la stabilité et la durabilité des séjours touristiques. Je pense également au partage et à de meilleures présentations des capacités et possibilités culturelles locales à des fins de survivance, de développement, de rentabilité de l'artisanat comme des produits culturels et du terroir. Enfin, et dans un registre différent, il devrait être redéfini, normalisé, adapté des solutions de meilleure gouvernance relatives à la responsabilité éco-sociale et éco-sociétale de la part des secteurs privés et publics. Cela consisterait à re...

Tourisme, dans l'urgence - Plan B ou plan C ?

LE MATIN: Le contexte du printemps arabe pèse actuellement dans le secteur du Tourisme qui enregistre une stagnation dans les pays du Maghreb et même au Maroc. Quels regards posez-vous sur ce secteur ? PATRICK SIMON: Pour moi le Maroc a fondé une image certaine d'un tourisme qui plait, qui correspond à l'idée que l'Européen s'est faite de l'histoire touristique qui le lie au tourisme d'affaire, aux vacances, détente, tourisme balnéaire, famille, bronzage idiot, les besoins de changement, de dépaysement, de loisirs dans une société qui change et évolue : cela est effectivement un fait acquis. Le Maroc n'a pas de soucis à se faire à ce sujet, d'autant que suite aux recommandations et à une volonté politique certaine, le Maroc s'est affirmé dans le Tourisme Maghrébin, Méditerranéen comme une destination de niveau, de haut niveau, conforme aux demandes des temps présents et à venir ! Vous évoquez la situation actuelle que nous traversons qui me semble plus grave qu'elle ne parait, que cela est malheureusement déclaré. Elle résulte certes du printemps arabe qui interroge, de l'attentat odieux d'Argana qui a touché Marrakech mais aussi le Maroc tout entier d'une part, et également d'une situation internationale mouvementée sur les plans économiques, financiers et sociaux .
Le contexte international et national impacte les flux touristiques, dites-vous. Pouvez-vous préciser votre pensée ? Soyons suffisamment lucides pour reconnaître que les courbes et les signes annonciateurs d'une crise étaient déjà là avant ces faits ! Le monde va être soumis à des turbulences qui ne peuvent qu'être prises en compte : je pense aux élections françaises, européennes, américaines d'une part, à la crise financière internationale en gestation dont témoigne les déficits publics abyssaux de nombreux pays européens, Grèce , Espagne , Irlande , Portugal. Au Maroc, les prochains grands chantiers, élections, régionalisation, restructuration d'autre part risquent de ralentir la cadence .Le Maroc regarde le Monde mais le monde en cela regarde le Maroc qui, incontestablement sous les consignes éclairées de Sa Majesté le Roi permettront avec le Conseil, le Comité d'offrir les outils nécessaires au Maroc de demain. Même si l'on dit que les indicateurs de ce secteur sont au vert, qu'en est-il réellement ? Le monde du Tourisme au Maroc avec sa Vision 2020 signés à Marrakech le 30 novembre dernier se trouve véritablement perturbé à la fois parce que les recommandations et résolutions font état de différences entre régions, mais également du fait de la mise en place de la régionalisation qui obligatoirement remettra en cause des intérêts interrégionaux et d'influences qui, à mon avis ne peuvent en aucun cas être ignorés .Les régions sont différentes , déterminées par des actions sur certains secteurs, vers certaines régions, et pas d'autres, du fait d'un non-positionnement des professionnels. Vous vous plaignez du manque de synergie des associations professionnelles qui ne travaillent pas dites-vous en « intelligence collective » ? Le milieu professionnel du tourisme reste divisé et affaibli par son manque d'intérêts communs, comme par son manque de participation dans sa propre prise en charge de son milieu corporatif, associatif, professionnel, par manque de liens entre les diverses instances, par manque de coordination professionnelle reconnue, établie, inter active dans les définitions qui en sont faites à l'heure actuelle. Les responsabilités sont à trouver dans des sources de financements fédératifs ou associatifs obsolètes, par le manque d'un « Plan Emergence du Tourisme » qui doit et devrait réunir les différents protagonistes que sont autorités de tutelle, professionnels, instances régionales, mais aussi et bien entendu ONMT, FNT, CRT. Le paradoxe réside certainement dans le fait que la « mort annoncée » des CRT (moteurs régionaux), qui sont actuellement les éléments essentiels de la représentation touristique professionnelle et en cela, de sa propre sensibilisation régionale, sociale, n'aura fait que compromettre et remettre en avant les vieux démons du « qui est qui, qui fait quoi ?» et ce, malencontreusement lors d'une période devenue agitée. La FNT signataire du contrat-programme Vision 2020 est actrice dites-vous du passé, du présent comme du futur ! Pour le futur il faudra un « aggiornamento » ? Malheureusement la FNT garde son image des Fédérations des métiers du Tourisme, divisées et qui pour certaines auront trop fait étalage de leurs problématiques, divisions et incapacités à agir dans ces conditions, également par faute de moyens. Une nouvelle équipe aura à réviser son organisation interne afin de se hisser au niveau des réformes structurelles annoncées. La FNT par ailleurs conserve sa problématique de financement. Pour agir, elle aura à régler les définitions d'un « Tourisme Nouveau », présentement confronté à une situation de crise, soumis à ses doutes mais aussi et surtout confrontés à des choix qui ne sont plus marocains, mais identitairement les mêmes que ceux des autres pays ayant à vivre cette même crise. Sa nouvelle équipe, engagée aura en premier lieu à faire sa mise à niveau. Signataire de la Vision 2020 elle se doit d'assurer le regard critique et positif sur les 44 points qui la constituent. Elle aura en cela pour envisager l'avenir à associer par renouvellement, par besoin, par différence les nouveaux métiers du tourisme d'aujourd'hui qui sont transport, animation, communication, environnement, énergies renouvelables… Elle aura à définir exactement les rôles de coordonnateur entre le travail de réflexion, d'action, d'évaluation et suivi. Sa perception des nouveaux outils et mise à niveau devra être affinée pour être en déclinaison vers la base, les régions associées à celles émergentes de la régionalisation, des nouvelles donnes administratives régionales et locales qui vont se mettre en place pour cette même période. La grande question qui se pose c'est de savoir si elle aura les moyens d'agir effectivement, pour et dans l'immédiat ? Dans ce sens, quelles recommandations pourrez-vous faire ? J'ai été un de ceux qui pour la Vision 2010 ont exigé d'intégrer « Tourisme culturel et national » : ils avaient été omis dans les premières moutures ! Le Maroc est un très beau pays et il est bien entendu que l'on aura toujours tendance d'aller chercher ailleurs ce que l'on a à côte de soi. C'est le cas au Maroc où l'on a exacerbé ce fait en ne prenant pas compte, du moins en temps voulu, du moins avec la force et les moyens s'y rapportant pour agir sur les hébergements résidentiels adaptés aux familles marocaines, sur les remises à niveau des sites historiques, urbanistiques, religieux, culturels, patrimoniaux, montagnards, oasiens, balnéaires sportifs, toutes régions confondues, etc. Il faudra aussi agir sur le secteur de l'animation culturelle intégrée, associée à ces actions pour la famille marocaine, mais aussi celle des MRE avec quelques adaptations. Il faudra également veiller à la mise en place de schémas directeurs régionaux, touristiques, culturels, patrimoniaux avec les moyens résolvant circulations, services et aménagements structuraux de ces faisabilités. Il y a tout un travail à faire pour élaborer et structurer les niches patrimoniales du passé et du futur afin d'établir ces besoins et la volonté de reconnaître chez soi ce que l'on a tendance à aller chercher chez les autres .Il faut impérativement reconnaître au Tourisme marocain « l'identité marocaine » : les temps présents en sont la preuve formelle, oubliant en cela le fondement de l'histoire touristique qui a fait qu'avant d'être de loisirs ou balnéaire, etc. le tourisme originel aura toujours été familial, national: c'est en cela que les équilibres des pays dits traditionnellement touristiques ont toujours su conserver l'équilibre vis-à-vis d'éléments extérieurs, internationaux. A court terme, on fait quoi sachant que la période de Ramadan est plus propice au recueillement et au repli familial qu'au tourisme ? Seule, dans l'urgence, la voie avec les acteurs actuels que sont CRT, FNT, ONMT, interfaces présents, actifs et réactifs, peut réunir les synergies pour s'activer à établir le plan Emergence. Ce dernier par des actions coordonnées, opérationnelles, considéré ainsi par des acteurs professionnellement et insti...

Notre choix de nous installer à Tata, Région Guelmim Es Smara au Sud Maroc

Le choix de s'installer loin des aéroports, des grandes villes fut avant tout celui de retrouver les fondements mêmes de la réputation cultuelle et culturelle d'un Maroc dont la réputation d'accueil et de convivialité a largement dépassé ses frontières et que nous retrouvions de moins en moins en milieu citadin. La recherche du développement et les contraintes de la globalisation font que la modernité exprimée dans les outils touristiques ou culturels offrent un nouveau visage, (nécessaire dans la recherche de l'expression que le Maroc voudrait se donner), ne serait ce que pour répondre aux exigences de l'économie en général d'une part, comme à celles des pourvoyeurs touristiques qui, à coups de statistiques, de définitions et exigences en logistiques finissent par l'imposer à tout un pays d'autre part.
La volonté d'expression des changements pour ce pays, mais aussi les obligations des mises à niveau amènent donc à une transformation éco sociétale obligée qui, pour ma part, a défini des adaptations à des modes et styles de vie qui font que, si le Maroc peut être assimilé à « l'un des plus beaux pays du monde », un dysfonctionnement sociétal fait que marocains ou étrangers ont du mal à se retrouver dans l'image offerte, à celle qui devrait naturellement se dégager: - c'est en cela que personnellement j'ai fait le pari du petit investisseur d'aller rechercher en famille et en d'autres lieux que ceux citadins, les racines du Maroc que j'aime, permettant d'exprimer les critères plus culturels qu'économiques pour chercher à l'exprimer ainsi au travers d'activités touristiques, - c'est en cela que mon choix m'amena à rechercher « qualité » plutôt que « quantité », « réalité » plutôt que « reconstitution en miniature d'images (dites d'Epinal) d'une société exprimée » refaçonnée mais non partagée, ni vécue, par les marocains, la société elle-même, comme par les touristes et/ou les invités accueillis. En cela je ne fait pas une critique radicale des essais de la mise en place d'une économie touristique mais m'interroge sur le fait de vouloir créer celle ci en oubliant de façonner l'image et la réalité de ce que le Maroc a à vendre: que ce soit pour les nationaux et le tourisme interne, comme pour les touristes internationaux : - l'originalité, l'identité marocaine ! M'installer à Tata et Tissint fut le choix de 38 années de vie au Maroc tout en considérant les transformations souhaitables d'une société mais en ne partageant pas forcément le manque de volonté et/ou de considération dans « la non mise en place de plans directeurs d'aménagements locaux ou territoriaux, comme citadins », apportant ainsi un manque flagrant d'orientation dans l'image que ce Maroc, pour ma part aurait du se donner. Vivre dans ces régions reculées s'est aussi vouloir vivre autrement, en souhaitant offrir, non pas la nostalgie d'une époque « révolue », mais offrir un échange réel entre le touriste qui sera venu rencontrer l'autre, dans son espace, dans sa réalité, pour la richesse d'une volonté d'échange, de rencontre, d'un regard, d'un sourire et cela hors tout calcul commercial ou de rentabilité, pour le plaisir de voir que ce monde peut encore « épater » les plus nantis ! mais aussi pour considérer que ce changement peut aussi s'opérer autrement ! Avec notre chambre d'hôtes Dar Infiane, maison de charme, maison réhabilitée démontrant les définitions d'une vie oasienne, et qualité d'un habitat rural, -avec notre Campement d'Akka Nait Sidi, bivouac établit au milieu de nulle part, où l'on peut entendre le silence ! et que Charles de Foucauld qualifia de « Paradis sur terre » ! -avec la Maison Akka Nait Sidi, Chez Lahcen, chambres d'hôtes avec laquelle on aura voulu définir des espaces à la fois modernes et traditionnels par la composantes des matériaux locaux qui la caractérise, nous n'avions pour ambition que de partager avec vous notre croyance en ces gens, en ces espaces et ces lieux d'histoire et de partage, hors du temps et des rabâchages dans une réalité sereine qu'il fait bon vivre et retrouver : où l'on peut pour un moment de vraies détentes et vacances, se remettre à rêver ! Sans ambition notre principal désir pour moi-même, Francine mon épouse, Simone pour le commercial, passionnée pour nos région de Guelmim Es Smara, Latifa comme Mohamed avec leurs équipes sera, avant toute chose, de partager cela avec vous en vous faisant découvrir, avec le sourire, cette autre réalité ! Patrick SIMON Opérateur économique touristique Région Guelmim Es Smara Tags : racines du Maroc- Tata- Tissint - notre Maison d'hôtes Dar Infiane- chambre d'hôtes Dar Infiane- maison de charme- maison réhabilitée-Douar Indfiane- Campement d'Akka Nait Sidi- Bivouac Akka Nait Sidi- Maison Akka Nait Sidi, Chez Lahcen- chambres d'hôtes Akka Nait Sidi, Chez Lahcen- Charles de Foucauld-Dar Infiane et Latifa- Campement Akka nait Sidi et Mohamed-

Qualité de vie et identité, avis d’un Français résidant en famille au Maroc depuis 41 ans

L’une des composantes et réactions qui sont les plus entendues lors d’échanges avec famille,
visiteurs et touristes sera très certainement :
- « le bon vivre, le bien manger, les couleurs dans les scènes de vie qui se dégagent lors d’une
première approche ».
-Vient en second, la surprise de cette rencontre de l’autre, de ces gens souriants, avenants, plein
d’humanité, comme si cette reconnaissance était mise en valeur par la surprise de découvrir « des
gens » qui ne sont pas ceux décrits par des  médias qui ressassent en boucle !
-Vient également cet étonnement de la proximité, par cette forme de vie retrouvée, vivre auprès de
l’autre et non plus en société impersonnelle, dictée par l’agitation quotidienne, rapports sociaux
permettant de voir, de deviner, de redevenir curieux, donnant l’envie de converser, d’échanger,
d’aller vers l’autre !
De mon avis une fracture s’installe très et trop vite en cela, entre développement citadin et monde
rural comme si deux mondes  étaient en train de naître, la ville s’identifiant à un autre modèle, le
monde rural semblant en être écarté, mais restant pourtant authentique dans son envie de
s’identifier !
Avis d’un Français résidant en famille au Maroc depuis 41 ans
Le Maroc se transforme et se doit de chercher à se mettre en avant, au niveau, de s’affirmer, ce qu’il
fait en démontrant, en innovant en « épatant » par son audace en tant que petit pays à pouvoir se
positionner parmi les plus grands avec challenges et réussites mondiales incontestées, enviées !
Le paradoxe réside et sera de pouvoir continuer en cette voie sans perdre son âme, sans aller dans
l’excès de zèle de croire que ce sera en ne vendant et n’offrant que ce que l’autre souhaite avoir, en
oubliant ce qu’est le vrai Maroc, fort de sa culture, de son histoire, de son authenticité!
- Le véritable challenge reste celui de faire valoir cette réalité au travers de l’identité !
De mon avis le Challenge sera bien celui de savoir conserver la tête haute face aux difficultés et
exigences du développement !

Patrick Simon
Tata – Géoparc du Jbel Bani -Tata -Drâa !

Tourisme durable au Sud Maroc

Le tourisme durable est un tourisme qui participe au développement des populations et des territoires d’accueils au nord comme au sud du pays tout en contribuant au enjeux con-temporelles : lutte contre les changements climatiques, protection de la biodiversité et des milieux fragiles et lutte contre les atteintes aux droits humains.
Pour notre maison d'hôte Darinfiane - labélisée Clef Verte-  le tourisme durable c’est respecter et aider les populations locales, préserverla faune et la flore, impliquer tout le monde dans cette démarche : les prestataires locaux, les fournisseurs, les collaborateurs et vous !
Une démarche très concrète qui propose une combinaison de séjours à vocation environnementale, historique, culturelle et solidaire et vise également à promouvoir une utilisation rationnelle des méthodes technologiques au service des cultures et de la protection de l’environnement en allant du cadre de vie à la santé dans l’option d’un développement humain et durable et privilège le transfert des compétences, la protection de la faune et de la flore, l’emploi de nouvelles technologiques pour promouvoir le voyage équitable.


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