Crédit photo: Abdessattar El Ghouate
Il s’appelle Ahmed BAHSSAINE.
Nous l’appelions déjà dans les années 70, à Marrakech « TATAOUI ».
Tata m’avait déjà conquis par ses couleurs, que je retrouverais ici, bien plus tard, par hasard, grâce à cet artisanat méconnu que quelques architectes, dont Charles BOCCARA avait redécouvert la beauté et contribuèrent à le faire connaitre !
Je pu moi-même participer de mettre en œuvre quelques milliers de mètres-carrés de « ces divers types de plafonds TATAOUI »
PAR Patrick SIMON – Président AMDGJB qui Gère le Territoire Soutenable du Géoparc Jbel Bani
Habitant maintenant définitivement à Tata, je l’y ai retrouvé où il vit à présent une retraite bien méritée.
Crédit photo: Abdessattar El Ghouate
Le retrouvant à Tata, je lui demandais s’il voulait bien m’expliquer sa passion pour cet artisanat.
Il me répondit tout simplement qu’il l’avait toujours vécu ici, à Tata, dans la région où autrefois dans la majeure partie des maisons, les plafonds étaient décorés
de toutes ces couleurs qui caractérisent tapis et régions du
Jbel Bani.Ayant le sens de l’observation et reconnaissant les qualités de cet artisanat. IL décida de descendre sur Marrakech pour faire reconnaitre ce mode de vie et en définitive d’en vivre en faisant partager ces ambiances vernaculaires méconnues de la région de Tata.
Tout au long de ces années il a su, il a pu ainsi agrémenter de nombreuses résidences de Marrakech avec cet artisanat ignoré et si coloré.
Crédit photo: Abdessattar El Ghouate
IL forma ainsi ses enfants, fit des émules ! Tata et ses
plafonds pouvaient ainsi revivre par l’ambiance et la chaleur des espaces ainsi démarqués.
Les hasards de la vie firent que nous venions avec mon épouse habiter à Tata et vivre dans une demeure où ces plafonds ont résisté et traversé les siècles de leurs couleurs naturelles.
Visitant sa demeure, je découvris qu’il vivrait ainsi dans un décor, de son art partagé
Lui demandant la satisfaction qu’il avait pu avoir de cette passion artisanale !
Crédit photo: Abdessattar El Ghouate
Il me répondit « que ce serait de faire revivre cet artisanat à partir Tata , là, où il sut le redécouvrir pour faire vivre des familles en toute liberté. »
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