Oui, en ces temps de mutations, il devient urgent de ne considérer dans les termes d'identification que le sens pragmatique de ceux-ci, à savoir le sens des réalités face à une situation rendue floue, car nouvelle et certainement riche en devenir, car elle constitue le fondement des jours nouveaux qui s'annoncent. Vous êtes dans le secteur du tourisme, comment s'annoncent ces jours nouveaux pour le développement durable et le tourisme Vision 2020 ? Le Maroc, dans sa volonté de conforter les options prises dans le cadre de la vision 2020, vient de consolider le Fonds de promotion de l'investissement touristique, permettant ainsi d'envisager les services de financements nécessaires aux avancées et structurations des objectifs fixés. Je pense à l'achèvement des programmes Plan Azur commencés pour finaliser la réalisation de projets intégrés se permettant ainsi dans la version «All Inclusive» de se donner la primeur de vivre un tourisme dans un environnement dont les packages englobent les diverses solutions demandées par un tourisme classique ayant à résoudre ainsi dans un espace réduit : authenticité, bien-être, animation, et ce dans une atmosphère touristique sereine, sécuritaire et cadrée dans un environnement défini, et identifié, donc vendable selon les critères du marketing touristique actuellement en vigueur et régissant les marchés porteurs, et diverses actions liées au secteur énergétique. À côté du développement durable, n'est-il pas temps de donner du sens concrètement au tourisme durable qui profite aux populations des terroirs? en d'autres termes, ne faudrait-il pas reconsidérer ces définitions de marketing que vous venez d'évoquer ? Sans les remettre en cause, parce que qu'il répondent à des besoins, il faudrait les redéfinir comme non essentielles : comme devant mieux tenir compte des composantes nouvelles, et mieux répondre à la notion d'intégration de résultats partagés, rapportés au développement durable dans ses composantes essentielles et actualisées. Il faut désormais intégrer les actions de valeur ajoutée en actions génératrices de revenus, en redéfinitions du partage d'un patrimoine régional, en accompagnement aux PME-PMI locales, régionales actrices et promotrices de l'emploi. Facile à dire, mais comment, car le plus difficile est de traduire ces ambitions par des plans concrets ? Nous définissons, depuis plusieurs années déjà, grâce à la proximité locale et régionale professionnelle des CRT, les besoins criants d'une prise en considération des besoins locaux d'intégration à l'élaboration et à la réalisation de ces projets par un rapprochement avec les notabilités et identifications culturelles locales, pour de meilleures intégrations. Nous avons sollicité depuis plusieurs années déjà, hélas ! les redéfinitions locales et régionales pour une meilleure redistribution des cartes, immédiatement et de manière rentable. Pour mieux prévenir, plutôt que d'avoir à guérir ! Pouvez-vous être plus précis en donnant des exemples plus concrets ? Il suffirait d'accorder, dans les projets, une importance conséquente, faisant force de modification et d'adaptation régionale, pour que dans les projets majeurs s'impose une distribution de 40% de ces réalisations et des travaux d'aménagements nécessités par ces réalisations à des PME-PMI locales, régionales, pour que l'emploi local soit associé à ces réalisations à hauteur minimale de 20%.Toujours dans ce sens, on peut penser que les projets énergivores, consommateurs en eau et pollueurs prennent en charge, sous forme de projets publics/privés, les participations régionales et locales dans le cadre de l'aménagement du territoire, nécessités par les modifications régionales apportées du fait de leurs implantations. Ces implantations seraient l'occasion de créer les activités locales et régionales créatrices d'emploi pour la défense de l'environnement, dans et autour des zones concernées par ces réalisations. Il en serait ainsi, tout en créant de nouvelles sources régionales de financements pour tous les secteurs de l'énergie, de la préservation de l'environnement,de l'efficacité énergétique avec créations et participations dans les programmes régionaux solaires ou éoliens, et ce pour les productions d'électricité, pour le dessalement des eaux saumâtres ou de mer, selon les régions d'implantation, pour les pompages, pour les recyclages des eaux résiduelles avec traitements urbains et agricoles, avec redistributions sectorielles pour une meilleure rentabilité régionale, pour le traitement des déchets de ces sites comme de ceux des collectivités locales alentour, et ce pour le respect de l'environnement à livrer aux yeux des visiteurs nationaux comme internationaux et pour l'ensemble des réalisations périphériques qui découlent de ces réalisations (habitat, agricultures, services, etc.). Les textes nécessaires existent et on pourrait, si la volonté politique existe, avancer rapidement. Il pourrait en être de même pour le respect de l'engagement des mises en place et fonctionnement des associations professionnelles des métiers du tourisme, culturelles et de l'environnement dans les CLS (Comités locaux de suivi) qui, en partenariat direct avec l'investissement touristique institutionnel, pourraient résoudre les problématiques des participations régionales intégrées, telles que la formation et les emplois adaptés aux besoins présents comme futurs, avec des orientations mieux définies, plus adaptées selon les besoins régionaux, l'adaptation et intégration des lieux et du patrimoine local pour de meilleurs partages et équilibres des fréquentations, la stabilité et la durabilité des séjours touristiques. Je pense également au partage et à de meilleures présentations des capacités et possibilités culturelles locales à des fins de survivance, de développement, de rentabilité de l'artisanat comme des produits culturels et du terroir. Enfin, et dans un registre différent, il devrait être redéfini, normalisé, adapté des solutions de meilleure gouvernance relatives à la responsabilité éco-sociale et éco-sociétale de la part des secteurs privés et publics. Cela consisterait à re...
Développement durable et Tourisme Vision 2020 : Les professionnels doivent être présents !
Oui, en ces temps de mutations, il devient urgent de ne considérer dans les termes d'identification que le sens pragmatique de ceux-ci, à savoir le sens des réalités face à une situation rendue floue, car nouvelle et certainement riche en devenir, car elle constitue le fondement des jours nouveaux qui s'annoncent. Vous êtes dans le secteur du tourisme, comment s'annoncent ces jours nouveaux pour le développement durable et le tourisme Vision 2020 ? Le Maroc, dans sa volonté de conforter les options prises dans le cadre de la vision 2020, vient de consolider le Fonds de promotion de l'investissement touristique, permettant ainsi d'envisager les services de financements nécessaires aux avancées et structurations des objectifs fixés. Je pense à l'achèvement des programmes Plan Azur commencés pour finaliser la réalisation de projets intégrés se permettant ainsi dans la version «All Inclusive» de se donner la primeur de vivre un tourisme dans un environnement dont les packages englobent les diverses solutions demandées par un tourisme classique ayant à résoudre ainsi dans un espace réduit : authenticité, bien-être, animation, et ce dans une atmosphère touristique sereine, sécuritaire et cadrée dans un environnement défini, et identifié, donc vendable selon les critères du marketing touristique actuellement en vigueur et régissant les marchés porteurs, et diverses actions liées au secteur énergétique. À côté du développement durable, n'est-il pas temps de donner du sens concrètement au tourisme durable qui profite aux populations des terroirs? en d'autres termes, ne faudrait-il pas reconsidérer ces définitions de marketing que vous venez d'évoquer ? Sans les remettre en cause, parce que qu'il répondent à des besoins, il faudrait les redéfinir comme non essentielles : comme devant mieux tenir compte des composantes nouvelles, et mieux répondre à la notion d'intégration de résultats partagés, rapportés au développement durable dans ses composantes essentielles et actualisées. Il faut désormais intégrer les actions de valeur ajoutée en actions génératrices de revenus, en redéfinitions du partage d'un patrimoine régional, en accompagnement aux PME-PMI locales, régionales actrices et promotrices de l'emploi. Facile à dire, mais comment, car le plus difficile est de traduire ces ambitions par des plans concrets ? Nous définissons, depuis plusieurs années déjà, grâce à la proximité locale et régionale professionnelle des CRT, les besoins criants d'une prise en considération des besoins locaux d'intégration à l'élaboration et à la réalisation de ces projets par un rapprochement avec les notabilités et identifications culturelles locales, pour de meilleures intégrations. Nous avons sollicité depuis plusieurs années déjà, hélas ! les redéfinitions locales et régionales pour une meilleure redistribution des cartes, immédiatement et de manière rentable. Pour mieux prévenir, plutôt que d'avoir à guérir ! Pouvez-vous être plus précis en donnant des exemples plus concrets ? Il suffirait d'accorder, dans les projets, une importance conséquente, faisant force de modification et d'adaptation régionale, pour que dans les projets majeurs s'impose une distribution de 40% de ces réalisations et des travaux d'aménagements nécessités par ces réalisations à des PME-PMI locales, régionales, pour que l'emploi local soit associé à ces réalisations à hauteur minimale de 20%.Toujours dans ce sens, on peut penser que les projets énergivores, consommateurs en eau et pollueurs prennent en charge, sous forme de projets publics/privés, les participations régionales et locales dans le cadre de l'aménagement du territoire, nécessités par les modifications régionales apportées du fait de leurs implantations. Ces implantations seraient l'occasion de créer les activités locales et régionales créatrices d'emploi pour la défense de l'environnement, dans et autour des zones concernées par ces réalisations. Il en serait ainsi, tout en créant de nouvelles sources régionales de financements pour tous les secteurs de l'énergie, de la préservation de l'environnement,de l'efficacité énergétique avec créations et participations dans les programmes régionaux solaires ou éoliens, et ce pour les productions d'électricité, pour le dessalement des eaux saumâtres ou de mer, selon les régions d'implantation, pour les pompages, pour les recyclages des eaux résiduelles avec traitements urbains et agricoles, avec redistributions sectorielles pour une meilleure rentabilité régionale, pour le traitement des déchets de ces sites comme de ceux des collectivités locales alentour, et ce pour le respect de l'environnement à livrer aux yeux des visiteurs nationaux comme internationaux et pour l'ensemble des réalisations périphériques qui découlent de ces réalisations (habitat, agricultures, services, etc.). Les textes nécessaires existent et on pourrait, si la volonté politique existe, avancer rapidement. Il pourrait en être de même pour le respect de l'engagement des mises en place et fonctionnement des associations professionnelles des métiers du tourisme, culturelles et de l'environnement dans les CLS (Comités locaux de suivi) qui, en partenariat direct avec l'investissement touristique institutionnel, pourraient résoudre les problématiques des participations régionales intégrées, telles que la formation et les emplois adaptés aux besoins présents comme futurs, avec des orientations mieux définies, plus adaptées selon les besoins régionaux, l'adaptation et intégration des lieux et du patrimoine local pour de meilleurs partages et équilibres des fréquentations, la stabilité et la durabilité des séjours touristiques. Je pense également au partage et à de meilleures présentations des capacités et possibilités culturelles locales à des fins de survivance, de développement, de rentabilité de l'artisanat comme des produits culturels et du terroir. Enfin, et dans un registre différent, il devrait être redéfini, normalisé, adapté des solutions de meilleure gouvernance relatives à la responsabilité éco-sociale et éco-sociétale de la part des secteurs privés et publics. Cela consisterait à re...
1 commentaires:
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